Préparation physique dans le football africain et européen : quelles sont les différences ?

Le football connaît un essor considérable depuis quelques années dans de nombreux pays africains. Cependant, l’écart entre les compétitions européennes et les compétitions africaines est encore abyssal. Cela se justifie notamment par une différence dans la préparation physique. Découvrez dans cet article les spécificités de la préparation physique dans ces régions du monde.

Une différence dans les méthodes d’entraînement

La principale différence dans les méthodes d’entraînement réside dans l’avancée des technologies utilisées. En effet, dans le football européen, la préparation physique des joueurs est basée sur des analyses purement scientifiques.

Grâce à des outils spécialisés, il est possible pour les préparateurs physiques de recueillir les données concernant chacun des joueurs et de concocter des programmes d’entraînement spécifiques à cet effet. Il s’agit par exemple de capteurs de mouvement et de barrières automatiques pour les coups de pied arrêtés.

Ce n’est pas le cas dans le foot africain, même dans les grandes équipes. En Afrique, les méthodes d’entraînement restent majoritairement concentrées sur l’endurance et la force physique. Il est vrai que cette manière de procéder n’amène pas à un véritable développement des compétences spécifiques. Toutefois, elle permet de préparer les joueurs à des niveaux élevés d’activité intense.

Une différence dans le personnel d’entraînement

Être préparateur physique est un véritable métier dans le football européen. La majorité des grands clubs dispose de leur propre personnel d’entraînement. Ainsi, l’entraîneur ne travaille pas seul au développement des capacités des joueurs.

Il est difficile de trouver des professionnels pour entraîner spécifiquement les joueurs à différents postes en Afrique. Il en est de même pour les physiothérapeutes, les psychothérapeutes ou encore l’équipe des masseurs et urgentistes.

De plus, financièrement, recruter des professionnels de la préparation peut peser les bonnes pratiques du journalisme sportifourd, surtout lorsqu’on sait que les compétitions africaines ne rapportent pas énormément d’argent. Enfin, on peut également noter qu’il reste du chemin à parcourir pour que le football soit véritablement reconnu comme un métier en Afrique.

Lorsque ce cap sera passé, plus de personnes seront enclines à se former pour travailler dans le domaine de la préparation physique des footballeurs en Afrique.